En l’espace d’une seconde, elle voit sa vie basculer, elle vacille, passe une nuit à envisager le pire puis refait surface et choisi de se battre : son cancer n’aura pas le dernier mot !
Camille, de nature obstinée, décide qu’elle mènera à bien ses projets quoi qu’il en soit et ses projets à ce moment-là sont de se marier et d’avoir des enfants, plein d’enfants ! La maladie l’empêche peut-être de porter un bébé mais pas d’en avoir puisqu’elle est fertile et même très fertile… Elle se lance alors, avec Alexandre, son mari, dans l’aventure de la GPA (gestation pour autrui) et part en Grèce chercher une mère porteuse, Julia, qui va les aider à mettre au monde leur petit Gaspard.
Camille parle du cancer d’une manière complètement décomplexée, elle en parle comme d’une épreuve extrêmement difficile certes mais aussi comme d’un accélérateur de bonheur.
Une parole hyperlibératrice et un message d’espoir pour beaucoup de femmes atteintes de cancer ou ne pouvant pas porter d’enfant.
Et surtout une sacrée leçon de vie !
(Crédit photo : Shlomi Azria)
