Mon histoire

Flo­rence, chirurgi­en­ne-den­tiste et podcasteuse !

Je m’appelle Flo­rence Etchev­er­ry, je suis chirurgi­en­ne-den­tiste et pro­duc­trice du pod­cast Entre­tien avec un den­tiste. J’ai créé ce média pour met­tre de l’humain dans le monde dentaire.

Entre­tien avec un den­tiste, ce sont des épisodes audio pour abor­der des sujets qui n’en ont pas été au cours de nos études, ce sont des ren­con­tres de per­son­nal­ités du monde den­taire qui se sont frayées un chemin dif­férent pour accéder à la réus­site. Mais Entre­tien avec un den­tiste, c’est aus­si une newslet­ter men­su­elle pour vous partager les actu­al­ités du pod­cast, mes ren­con­tres, mes décou­vertes de livres, de média ou de podcasts.

J’ai choisi la san­té pour le con­tact avec les gens, les écouter et les aider à aller mieux. J’ai inté­gré la fac­ulté de chirurgie den­taire avec l’espoir d’être accom­pa­g­née et épaulée dans mon appren­tis­sage, mais je n’ai pas trou­vé le com­pagnon­nage que je cherchais.

Les patients étaient réduits à des “cas” qui nous per­me­t­taient de valid­er des “actes”. En par­al­lèle, nous étions jugés sur nos com­pé­tences tech­niques, notre intérêt pour l’humain ayant, en apparence, peu de valeur. Je me suis sen­tie dépos­sédée de mon iden­tité, à soign­er des indi­vidus qui étaient peu con­sid­érés. J’ai abor­dé ma vie pro­fes­sion­nelle avec beau­coup de peurs : celles de la respon­s­abil­ité de mes patients, de mes actes, de mon cab­i­net, de mes salariés, de ma rentabil­ité… Et j’ai oublié l’humain.

J’ai voulu tout arrêter puis j’ai fini par trou­ver ma place en com­prenant qui j’étais et ce que je voulais. Pour cela, il m’a fal­lu décon­stru­ire des tas d’idées reçues : que pour être un bon den­tiste, il fal­lait faire de la chirurgie, de l’implantologie ou de l’esthétique, avoir un cab­i­net high tech, réalis­er un gros chiffre d’affaires et tra­vailler un nom­bre d’heures incalculable.

Nous ne sommes pas que des tech­ni­ciens de la bouche, alors offrons la pos­si­bil­ité à nos patients de chang­er de regard sur notre pro­fes­sion qui a hérité d’une image impop­u­laire. Com­ment ? En renouant avec les valeurs qui sont les piliers de notre pro­fes­sion : la sol­i­dar­ité, l’entraide, l’écoute, bref l’humain.