#43 Dr Antoine Clarion : Devenir dentiste à 40 ans

Ingénieur dans le secteur biomédical, lorsqu’il se retrouve licencié de sa boîte et se retrouve au pied du mur, Antoine décide de faire une pause et demande à faire un bilan de compétence. Il veut s'extirper de cette sensation de précarité et de stress lié à l'emploi dans le secteur de l’ingénierie.

Ce bilan qui lui a pris plus d’un an, l’a con­duit à la con­clu­sion qu’il souhaitait devenir chirurgien-den­tiste. Il a alors 35 ans, une femme et deux enfants en bas âge.

Il monte un dossier pour obtenir une passerelle en 3eme année à la fac­ulté de Lyon et signe un con­trat CESP : Le con­trat d’engagement de ser­vice pub­lic, créé en 2012 par la loi de finance­ment de la sécu­rité sociale qui prévoit une allo­ca­tion men­su­elle à par­tir de la 2ème année des études odon­tologiques. En con­trepar­tie, ceux qui en béné­fi­cient s’engagent à exercer, à titre libéral ou salarié, dans une zone où l’offre médi­cale est insuff­isante, et ce pour une durée égale à celle durant laque­lle ils ont perçu cette allo­ca­tion avec un min­i­mum de 2 ans d’engagement.

Après plusieurs années à jon­gler entre études et vie famil­iale, Antoine est enfin doc­teur en chirurgie den­taire, Il est col­lab­o­ra­teur à Bel­ley dans un cab­i­net de groupe et démarre sa nou­velle vie pro­fes­sion­nelle avec une vraie soif d’ap­pren­dre et une véri­ta­ble envie de bien faire son métier !

Dans cet épisode, Antoine évoque :

? Son pre­mier jour de fac qui se trou­vait être le pre­mier jour d’é­cole de sa fille ! 

? Sa per­cep­tion que les étu­di­ants étaient con­sid­érés comme une masse indif­féren­ciée (bien­v­enue au club ?).

? Le change­ment de rythme de vie et les con­séquences de son choix qui a néces­sité une grande solid­ité au niveau du couple.

? Sa han­tise du redoublement

? Son incer­ti­tude sur sa capac­ité à réus­sir les exams : en école d’ingénieur, il n’é­tait pas habitué à appren­dre par cœur. 

? Son désir de se met­tre à l’im­plan­tolo­gie en sor­tant de la fac mais qui s’est estom­pé lorsqu’il a pris con­science des dif­fi­cultés ; il s’est dit alors que ça serait déjà bien d’ap­pren­dre à pos­er les bases pour con­solid­er ce qu’il avait appris et bien les faire au quotidien.


On lui souhaite une longue et heureuse car­rière !

Pour me soutenir

Si vous aimez ce podcast, pour le faire connaître, vous pouvez :
• Vous abonner à la chaîne d’entretien avec un dentiste sur l’application de podcasts que vous préférez (Apple Podcasts, Spotify, Deezer, YouTube, Podcast Addict…), et la partager en cliquant sur les 3 points ;
• Mettre 5 étoiles et un commentaire (sympa) sur l’application Podcasts d’Apple ;
• En parler autour de vous ! (vive le bouche-à-oreille).

Vous pourriez écouter aussi

#28, Dr Sabrina Lemaréchal, de dentiste à créatrice de bijoux

#28, Dr Sabrina Lemaréchal, de dentiste à créatrice de bijoux

Sab­ri­na a tou­jours eu la fibre créa­trice mais à aucun moment elle n’a songé qu’elle pour­rait un jour en faire son méti­er. Con­fron­tée pen­dant l’en­fance à la mal­adie de sa sœur, elle souhaitait devenir pédi­a­tre. Finale­ment, elle s’ori­ente vers des études de chirurgie den­taire : la per­spec­tive d’ex­ercer un méti­er sta­ble, sécurisant et qui lui lais­sera le temps de s’oc­cu­per de sa famille et de créer, lui plaît.

#25 Dr Antoine Staumont, renaître après un burn-out

#25 Dr Antoine Staumont, renaître après un burn-out

Dans cet épisode, Antoine Stau­mont, chirurgien-den­tiste, nous racon­te son his­toire boulever­sante et com­ment suite à un burn-out en 2015 il a réus­si grâce à une volon­té de fer à remon­ter la pente et à créer il y a quelques mois (en juin 2020) den­ta­coop, la pre­mière coopéra­tive den­taire créée et gérée par et pour les chirurgiens-dentistes.